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2649 NOUS SOMMES LES HERITIERS DE LA VIE ETERNELLE

Publié le 13/01/2019 à 06:03 par cafenetphilosophie Tags : background vie moi bonne monde sur roman homme gratuit amour mode travail saint mort création dieu message center livre créations demain

 

 

Rubrique "Libres commentaires liturgiques". Suite du billet N°2642.

 

Extrait de "Commentaires philosophiques des textes de la liturie catholiqu, Année 3", A.Mendiri, Amazon.

 

Prochain billet demain lundi 14 janvier.

 

 

 

TEXTES :

Livre du prophète Isaïe(Is 40, 1-5.9-11)

Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du  Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu.   Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées! Que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée !  Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. »     Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda 
« Voici votre Dieu ! »  Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage.     Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras assemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.

 

 

Lettre de saint Paul apôtre à Tite(Is 40, 1-5.9-11)

 

 

Bien-aimé, la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à l’impiété et aux convoitises de ce monde, et à vivre dans le temps présent de manière raisonnable, avec justice et piété, attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ.     Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. Lorsque Dieu, notre Sauveur a manifesté sa bonté et son amour pour les hommes,  il nous a sauvés non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde. Par le bain du baptême, il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint.  Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance, par Jésus Christ notre Sauveur, afin que, rendus justes par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle.

 

Évangile selon saint Luc(Lc 3, 15-16.21-22)

En ce temps-là, le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.  Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

COMMENTAIRE :

 

« Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur … Alors …tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » (Isaïe) « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous apprend à renoncer à  l’impiété et aux convoitises de ce monde…il nous a sauvés non pas à cause de la justice de nos propres actes, mais par sa miséricorde….     Cet Esprit, Dieu l’a répandu sur nous en abondance… afin que… nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle » (St Paul) Après avoir été baptisé… L’Esprit Saint… descendit sur Jésus « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ». (St Luc)

 

Le « désert » évoqué par le prophète Isaïe renvoie à la création ou la finitude où Dieu et son message d’espérance sont absents. Mais si nous nous tournons vers ce temple intérieur où habite la transcendance, la source du sens, si par notre cheminement spirituel nous « préparons le chemin du Seigneur » lui permettant de venir vers nous, alors l’être de finitude ou de « chair » que nous sommes prendra conscience que nous ne nous réduisons pas à cet être de chair, que nous avons vocation à être un être d’Esprit, c’est-à-dire habité par l’Esprit même de Dieu. Dès lors nous serons à l’écoute de sa « parole », nous serons habités par le sens, par le « Logos » disent les Grecs ou par le « Verbe » dit St Jean l’évangéliste.

 

Cette « parole » est une « grâce » car le Dieu-Amour, amour-agapè, amour gratuit, amour qui n’attend aucune contrepartie, a librement et gratuitement décidé de faire sourdre à l’Etre la création et de lui donner la libre possibilité de partager sa plénitude divine, la plénitude sur le mode de la finitude, celle introduite ou manifestée par le Dieu incarné. Ce message, cette promesse nous sont révélés par l’Esprit, autrement dit par notre être total, corps et âme tourné vers Dieu et réceptif à sa parole intérieure. Certes, il s’agit d’un horizon inconnu, invraisemblable aux yeux du bon sens et qui fait dire à St Paul que « c’est folie de croire ». Cet horizon divin, invraisemblable, impensable, inconnu ne peut être que l’objet d’une « espérance », cette confiance dans ce qui vient alors même que son objet reste inconnu et inconnaissable. Mais cet horizon nouveau brise les frontières apparemment infranchissables de la finitude et nous permet de ne pas voir en cette finitude notre seul espoir, notre seule source de satisfaction, hélas fragile, éphémère, ténue. Il ne s’agit pas de renoncer à la finitude. Il s’agit de ne plus faire de celle-ci un absolu mais seulement la première étape d’un destin qui nous dépasse et qui relève de l’éternité, d’un temps sans fin définitive.

 

  Cette « espérance » se voit incarnée par l’homme-Dieu, par le Dieu incarné, présent au sein de la finitude depuis son émergence à l’Etre par l’esprit saint, par la troisième personne de la Trinité divine, celle qui librement et gratuitement décide de partager sa plénitude avec les créations et les créatures et qui ce faisant est la source même de son Incarnation au sein de la finitude. Ce Dieu incarné, cet être entièrement homme ou « Fils de l’homme » et entièrement Dieu ou « Fils de Dieu » voit sa vocation devenir effective au moment de son baptême. Car il fallait une foi défiant le bon sens pour croire que l’on n’est pas seulement un homme mais aussi Dieu lui-même. Cette vocation proposée à Jésus de Nazareth est assumée entièrement et définitivement lors de son baptême qui comme tout baptême consacre son nom, autrement dit « Fils de l’homme et Fils de Dieu », signant ontologiquement sa filiation divine et faisant de Jésus de Nazareth le « Christ », celui qui par sa libre et gratuite démarche d’assumer la finitude, la mort comprise ainsi que ses autres limites, « sauve » la création de cette finitude irrémédiable en lui proposant de partager la nouvelle plénitude divine, la plénitude sur le mode de la finitude.

A.Mendiri